
Restauration d’œuvres d'art asiatique
Sumié, encre de Chine, ancêtres chinois, estampes, calligraphies, peintures à l’encre et aux pigments, marouflages d’œuvres anciennes et modernes… Notre équipe de spécialistes de l’Atelier du Temps Passé saura répondre le plus justement possible à tous les problèmes de restauration et de conservation de vos objets d’art asiatique.
Tous les matériaux utilisés pour la fabrication des kakejiku ou la restauration des œuvres ont un pH neutre et sont choisis dans le respect des pratiques anciennes et du principe de réversibilité.
Encadrements traditionnels sur rouleau – Kakejiku
Les papiers asiatiques sont composés de différentes matières végétales : murier à papier, bambou, chanvre, gampi. Ils ont la particularité d’être absorbants et fins, permettant ainsi à l’encre de transpercer et d’exprimer toute son intensité et ses nuances dans la pratique de la calligraphie et de la peinture sumi-e.
L’encre se présente sous forme d’un bâtonnet compact composé de colle animale et de suie, qui doit être frotté sur une pierre au grain fin avec de l’eau pour devenir ce liquide noir aux nuances de rouge, de bleu ou de brun.
Ces techniques se répandent en Asie avec la diffusion du bouddhisme et de ses textes transportés par les moines itinérants. Pour améliorer la conservation des documents, faciliter leur transport et leur stockage, sont inventés les encadrements souples montés sur rouleau, connus sous leurs noms japonais : kakejiku (suspendus verticaux) ou e-maki (déroulés à l’horizontale). Les motifs des soies d’encadrements et les formes des kakejiku sont codifiés selon le texte calligraphié (texte sacré ou poème) ou le thème de la peinture.
Marouflage et montage en rouleau
L’œuvre est en premier lieu marouflée (ura-uchi), c’est-à-dire doublée et consolidée par un autre papier appliqué sur son revers avec une colle d’amidon. Cette action a pour but de consolider mais aussi d’aplanir le papier qui a gondolé sous l’action du pinceau. Par ce procédé, l’encre va révéler toutes ses nuances. Le marouflage est l’action préliminaire obligatoire.
L’œuvre peut alors être entourée de soies traditionnelles ou de textiles plus contemporains, selon les désirs de son propriétaire, et montée en rouleau.
