Restauration d’art graphique

La restauration des œuvres graphiques concerne une large gamme de documents dont le point commun est le support en papier. 


La plupart de ces œuvres sont des documents à plat, présentant des techniques variées : dessin, aquarelle, gouache, pastel, encre, gravure, lithographie
Nettoyage, décollage, désinfection, désacidification, nettoyage à sec ou en phase humide, doublage, mise à plat, restauration de déchirures, comblement de lacunes… Toutes ces opérations visent à restituer aux œuvres sur papier, leur intégrité physique et esthétique.

Illustration de deux personnages, un homme en manteau et un autre en uniforme, dans un style caricatural, avec des meubles et des objets autour, sur un fond orange.

Le papier, un support fragile


De nombreuses dégradations de ces œuvres proviennent trop souvent d’un encadrement de mauvaise qualité : utilisation de carton acide, différentes méthodes invasives et dommageables de « collage » de l’œuvre sur son carton de fond, verre directement posé sur le document… ou d’un lieu de stockage inadéquat (cave humide ou exposition directe au soleil).

Les dégradations les plus courantes sont les oxydations en plein ou localisées sous forme de rousseurs (foxing), les déchirures, les lacunes, les pliures, le gondolement, les traces d’humidité et les moisissures. Certaines œuvres polychromes peuvent présenter des décolorations et un affaiblissement des couleurs.

Ces altérations sont souvent provoquées par une trop longue exposition à la lumière, et sont malheureusement irréversibles. L’action de la lumière solaire (directe ou indirecte) et de la lumière des lampes fluorescentes est nocive pour ces œuvres fragiles. Cette détérioration chimique peut non seulement entraîner une variation des couleurs, mais aussi rendre le papier plus fragile.

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